Category Archives: Journée professionnelle

Retour sur la Journée professionnelle 2024 de l’APDEN Nantes

La journée de formation a eu lieu à l’INSPE d’Angers le jeudi 21 novembre 2024 en présence d’une centaine de professeur.es documentalistes adhérent.es ou non venant de toute l’académie, malgré les conditions métérologiques difficiles ce jour-là.

Économie de l’édition et des médias d’information

Quelles sont les réponses possibles pour faire face aux phénomènes de concentration médiatique et éditoriale, aussi bien de la part des professionnel·les que des pouvoirs publics ? En quoi ceux-ci impactent-t-ils l’école et quelles réponses éducatives y apporter, notamment du point de vue des professeur·e·s documentalistes et de l’enseignement info-documentaire ?

Les maisons d’éditions et les médias d’information sont de plus en plus détenus par de grands groupes industriels, tels que Hachette pour les éditeurs ou Vivendi pour les médias d’information. Ces derniers se retrouvent en situation de quasi monopole, provoquant une marchandisation croissante de l’information et de la culture. Ce phénomène de concentration médiatique soulève des enjeux éthiques et économiques touchant à la pluralité de l’information, à la liberté d’expression, au risque de remettre en cause le bon fonctionnement démocratique de nos sociétés.

Introduction sur l’histoire du monde de l’édition de Jean-Yves Mollier, Professeur émérite à l’université Paris Saclay, spécialiste de l’histoire de l’édition.

Table ronde :

Sophie Noël, Fanny Mazzonne et André de Pétigny ont répondu aux questions relatives à l’économie des maisons d’édition en France aujourd’hui et notamment aux enjeux soulevés par la concentration de grands groupes éditoriaux détenant plus de 87% du marché de l’édition. Ils ont ainsi dressé un bref historique du phénomène de concentration sur les vingt dernières années et analysé les conséquences politiques, sociétales, économiques et éthiques d’une telle concentration. Ils ont de plus débattu sur les notions de liberté d’expression, de pluralisme du discours et de bulles médiatiques. Chacun·e des participant·es répondant à l’aune de ses recherches et en sa qualité d’enseignante ou de responsable d’association.

  • Sophie Noël, Docteure en sociologie, Professeure en Sciences de l’Information et de la communication à l’Université Paris-Panthéon-Assas et membre du CARISM (Centre d’analyse et de recherche interdisciplinaire sur les médias). L’un de ses thèmes de recherche concerne les enjeux de l’indépendance dans la filière du livre.
  • Fanny Mazzone, Maîtresse de conférences en Sciences de l’information et de la communication à l’Université de Toulouse au sein du Laboratoire d’études et de recherche appliquées en sciences sociales (LERASS). Elle enseigne, entre autres, les aspects socioéconomiques du livre et de l’édition contemporaine. Elle est spécialiste de la question du genre dans le monde de l’édition.
  • André de Pétigny a dirigé pendant 20 ans les éditions indépendantes et engagées, Pourpenser, localisées en Loire-Atlantique et représente aujourd’hui la FEDEI, la fédération des éditions indépendantes. Fondée en 2021, la FEDEI compte plus de 400 maisons d’éditions adhérentes et a pour but de défendre les intérêts matériels et moraux des structures éditoriales indépendantes et de favoriser leurs échanges interprofessionnels.

Conférence Nils Solari – Association ACRIMED

L’association Acrimed a été créée en 1996 et compte à présent 1500 adhérent·es. Elle est actuellement basée à Nantes. Elle a pour but de militer pour la liberté de la presse et fait état  du fonctionnement des médias, de leur financiarisation et de leurs dérives. L’association Acrimed diffuse un média appelé « Média-critiques » disponible sur le site acrimed.org. Nils Solari est également habilité EMI pour faire des interventions dans les établissements scolaires, principalement collège-lycée. L’association Acrimed met régulièrement à jour la carte des médias français « Médias français : qui possède quoi ? ». Ils en sont à leur 20ème édition (https://www.acrimed.org/Medias-francais-qui-possede-quoi). Les médias sont répartis en trois secteurs : Les médias lucratifs, les médias du secteur publique et les médias dits du « tiers-secteur ». Pour Nils Solari il faut bien avoir à l’esprit que la pluralité des médias n’entraine pas nécessairement la pluralité des idées. 

  • Les médias lucratifs

9 milliardaires détiennent 90% des grands médias en France (source : V. Oberti et L. Hermann – Documentaire Médiapart « Média Crash »-17 mai 2022-https://www.mediapart.fr/studio/documentaires/france/le-documentaire-media-crash-sur-mediapart). C’est le journalisme « pro-business » comme décrit par Nils Solari. C’est aussi un journalisme de « Classe » car 65% des personnes qui s’expriment à la télévision (y compris l’audiovisuel publique) sont des cadres supérieurs (source : rapport de l’ARCOM, 2023). Cela entraîne une misère du journalisme social. Dans ce type de médias, le poids des annonceurs est très fort et le risque d’autocensure de la part des journalistes aussi. Quand un contenu journalistique déplaît, il existe un pouvoir publicitaire sur ce même contenu journalistique et sur le chiffre d’affaire du journal. La publication d’une information journalistique, dans ces médias, est dépendante de sa potentielle rentabilité et des contraintes commerciales qui y sont associées. Le coût de l’information y est réduit, limitant ainsi les enquêtes et les reportages qui nécessitent des temps long. Cela entraîne une précarisation du métier de journaliste. De plus, les médias lucratifs souffrent d’un biais néolibéral qui entraîne une disqualification et/ou une occultation d’une parole dissidente. 

  • Les médias du secteur publique

Le fer de lance du secteur publique de l’audiovisuel est de trouver des moyens de financement des médias. Plusieurs modes de fonctionnement existent : La vente en kiosque, les abonnements papiers et en ligne, l’impôt d’état qui remplace la redevance audiovisuelle, les aides à la presse (captées à 61% par les grands groupes médiatiques), les ressources publicitaires (Numériques, TV, etc.). Par conséquent, le maintien de la liberté d’expression des journalistes, qui est différent de la légitimité à parler dans les plateaux de certains médias, est dépendant de son mode de financement. En journalisme, il est dit que « le fait divers, fait diversion » permettant de « faire vendre » des journaux. 

  • Les médias du « tiers-secteur »

Ce sont des médias à but non lucratifs, indépendants, qui promeuvent  un élargissement des  droits d’expression à tous. Ils représentent un contre pouvoir critique et éclairé de l’information et au vu du développement d’internet et des médias participatifs. On peut citer en exemple les radios ou télévisions libres ou associatives, les médias citoyens tels que  Body Blog, L’âge de faire, Disclose, Basta et Médiapart, etc.

Repères bibliographiques : 

Patrick Champagne, La Double Dépendance. Sur le journalisme, Paris, Raisons d’Agir, 2016, 187 pages

Sections d’articles sur le site d’Acrimed : 

Économie des médias et publicité… Tout ne s’explique pas par l’économie, mais rien ne s’explique sans elle : https://www.acrimed.org/-Economie-et-publicite-

Construction médiatique de l’opinion économique… La pensée de marché: https://www.acrimed.org/-Construction-mediatique-de-l-opinion-economique-

Journalisme économique : https://www.acrimed.org/+-Journalisme-economique-+ 

Économie…La pensée de marché et ses pédagogues : https://www.acrimed.org/-Economie-

Journée professionnelle 2024 de l’APDEN Nantes

Notre traditionnelle journée professionnelle se tiendra cette année le jeudi 21 novembre à l’INSPE d’Angers.

Cette journée est ouverte à tous·tes les professeur·es documentalistes de l’académie, titulaires ou contractuel·les, adhérent·es ou non de l’association.

Nous profiterons également de cette journée pour aborder les actualités de la profession et organiser notre assemblée générale à laquelle tous·tes les participant·es sont invité·es.

Pour prendre part à cette journée, inscrivez vous dès maintenant et avant le lundi 11 novembre 2024 sur ce formulaire. Il nous permettra également de vous mettre en relation pour organiser le transport à moindre coût (tarif groupé SNCF et covoiturage).

Pour toute question, contactez-nous par mail : apden.nantes [a] gmail.com.

Nous vous retrouverons avec plaisir !

Journée Professionnelle 2023 de l’APDEN Nantes

Notre traditionnelle journée professionnelle se tiendra cette année le jeudi 23 novembre 2023 au lycée Marguerite Yourcenar au Mans.

Cette journée est ouverte à tous·tes les professeur·es documentalistes de l’académie, adhérent·es ou non de l’association.

Nous profiterons de cette journée pour organiser notre assemblée générale à laquelle tous·tes les participant·es sont invité·es.

Pour prendre part à cette journée, inscrivez vous dès maintenant et avant le samedi 11 novembre sur ce formulaire.

Nous vous retrouverons avec plaisir !

Les vidéos de la Journée professionnelle 2022

La dernière journée professionnelle de l’APDEN Nantes s’est tenue le jeudi 10 novembre 2022 au lycée Eugène Livet à Nantes (44). Consacrée aux enjeux citoyens du numérique, cette édition s’est déroulée en deux temps avec les interventions de Romain Badouard, puis de Vincent Courboulay, qui nous avaient fait l’honneur d’accepter notre invitation.

Romain Badouard « Éthique et numérique : Pourquoi le design compte »

Romain Badouard est maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication à l’université Paris 2 Panthéon Assas. Il est membre du Centre d’Analyse et de Recherche Interdisciplinaires sur les Médias (CARISM). Ses recherches portent sur les questions de gouvernance et de régulation d’internet, les mouvements d’opinion et les mobilisations politiques en ligne.

Dans son exposé, Romain Badouard a montré que certains maux du débat public en ligne (harcèlement, violence expressive, désinformation, etc.) sont en partie liés à la conception technique des plateformes qui captent et rentabilisent l’attention de leurs usagers à des fins commerciales. Il a ensuite évoqué des solutions envisagées, à travers notamment l’exemple de l’émergence d’un mouvement de « design éthique » parmi les concepteurs web.

Vous trouverez ci-dessous la captation de son intervention :

Vincent Courboulay « Le numérique responsable : enjeux et opportunités »

Vincent Courboulay est ingénieur et enseignant chercheur à l’université de la Rochelle. Il étudie notamment l’intelligence artificielle responsable. Il est membre de l’Institut du Numérique Responsable, association de réflexion sur les enjeux du numérique responsable, qui rassemble entreprises et organisations « autour de l’expérimentation et la promotion de bonnes pratiques pour un numérique plus régénérateur (1), inclusif et éthique » (2).

Vincent Courboulay a démontré pourquoi réduire les impacts du numérique et faire émerger un numérique plus responsable est devenu un enjeu majeur pour l’inscrire dans une trajectoire soutenable et compatible avec les enjeux environnementaux et sociaux actuels et à venir. Cela passe selon lui par un changement de paradigme dans notre manière de penser, de concevoir et d’utiliser le numérique, pour tendre vers une meilleure compréhension et une meilleure prise en compte des effets qu’il génère.

Vous trouverez ci-dessous la captation de son intervention :

Nous remercions tous nos invités et les professeur·es documentalistes présent·es qui ont rendu cette journée stimulante, riche en réflexion, nourrissant ainsi notre travail auprès des élèves. Merci également à l’équipe de direction du lycée Eugène Livet pour son accueil et aux collègues qui nous ont aidé à l’organisation de cet événement.

(1) Le terme inclut le collaboratif, le circulaire, l’usage, la relocalisation, la frugalité. Source : https://institutnr.org/inr-numerique-responsable

(2) https://institutnr.org/inr-numerique-responsable

Journée Pro 2022

Nous avons le plaisir de vous convier à notre Journée Professionnelle, le jeudi 10 novembre 2022 au lycée Eugène Livet à Nantes.

Cette journée est ouverte à tous.tes les professeur.es de l’académie, adhérent.e.s ou non de l’association.

Nous profiterons de cette journée pour organiser notre assemblée générale annuelle.

Ce sera une joie de se retrouver !

Pour participer : inscrivez vous dès maintenant et avant le 19 octobre 2022 via ce formulaire d’inscription

A très bientôt !

Les vidéos de la Journée professionnelle 2021

La journée professionnelle de l’APDEN Nantes s’est tenue cette année le jeudi 7 octobre 2021 au lycée professionnel Paul Emile Victor d’Avrillé (49). Consacrée aux images, cette édition s’est déroulée en deux temps avec les interventions de André Gunthert, puis de Marine Siguier, qui nous ont fait l’honneur d’avoir accepté notre invitation.

André Gunthert « Le récit de contrebande des images ordinaires »

La présentation d’André Gunthert, nourrie de nombreux exemples, nous a invité·es à réfléchir sur les pratiques de communication à travers l’image en abordant plus spécifiquement la construction des récits véhiculés par les images ordinaires. La première partie de son intervention a rappelé les apports de l’histoire de l’art, des études cinématographiques, ou des sciences de l’information et de la communication pour la compréhension des images, mais aussi la parcellarité de la connaissance de notre culture visuelle. Ensuite, il s’est attaché à montrer comment les images ordinaires servent de supports de récit dans un rapport d’évidence problématique au réel. Il a traité de plusieurs mécanismes à l’œuvre dans le processus narratif notamment les rapports d’évocation (travaux du sociologue Baptiste Coulmont sur le prénom ou l’évocation liée au montage dit effet Koulechov) ou le style documentaire décrit par Olivier Lugon.

André Gunthert est maître de conférence à l’École des hautes études en sciences sociales de Paris. Il dirige le laboratoire d’Histoire visuelle contemporaine, première équipe de recherche en France consacrée au champ des visual studies. Fondateur de la revue Études photographiques, il est l’auteur de nombreux ouvrages dont un consacré à l’image numérique : L’image partagée. La photographie numérique, Textuel, 2015. Parallèlement à ses activités de chercheur, il anime des chroniques dans l’émission en ligne Arrêt sur image (1) et publie régulièrement des billets de blog et des articles sur Mediapart. Il tient en ligne un carnet de recherche, L’image sociale (2), très riche dans lequel les professeur·es documentalistes trouveront matière à nourrir leurs connaissances et leurs cours : notes de cours, hypothèses et analyses, reprises de ses publications scientifiques, ou billets d’humeur en réaction à l’actualité médiatique ou politique.

Vous trouverez ci-dessous la captation de son intervention* :

Marine Siguier « Des mots aux photos : images de la lecture sur les réseaux socionumériques »

L’après-midi, Marine Siguier, docteure en Sciences de l’Information et de la Communication depuis décembre 2020, a partagé avec nous les résultats de ses récentes recherches. Sa conférence a porté sur les représentations de la lecture en contexte numérique et plus spécifiquement sur la manière dont les images qui circulent « influencent, perpétuent ou modifient certains imaginaires littéraires ». Sur internet, les communautés qui parlent de littérature sont en adéquation avec la logique des plateformes (concept d’homotopie). Il s’agit alors de dégager les codes de représentation du livre et de la lecture, de cerner les éventuelles spécificités de l’objet livre notamment dans les enjeux socio-économiques. Marine Siguier a également partagé avec nous ses observations en matière de pratiques créatives, notamment dans les procédés de traduction visuelle des récits littéraires. Enfin elle a pu constater la persistance du stéréotype visuel sexualisé de la femme lectrice.

Actuellement attachée temporaire d’enseignement et de recherche à l’université de la Sorbonne au sein du GRIPIC (Groupe de Recherches Interdisciplinaires sur les Processus d’Information et de Communication), Marine Siguier s’appuie sur la sémiologie de l’image et porte son attention sur les dispositifs numériques, les imaginaires littéraires et l’histoire des médias. Ses travaux de thèse abordent une question, qui est éminemment présente dans notre profession, à savoir la place de la lecture sur des plateformes d’images ou les réseaux sociaux (3). Marine Siguier utilise les exemples des plateformes comme Youtube, Instagram et Tumblr, mais aussi la didactisation des Booktube.  Elle a publié très récemment dans le magazine Lecture jeune, un article intitulé « Bookstagram : Réseau de lecteurs ou de fétichistes du livre ? » dans lequel elle interroge notamment comment la lecture peut être transcendée par l’image (4).

Vous trouverez ci-dessous la captation de son intervention * :

* Les conditions matérielles de cette journée ne nous ont pas permis de réaliser des captations telles que nous le souhaitions, nous nous en excusons.

(1) Il a annoncé au début de l’année 2022 la fin de cette collaboration sur son site https://imagesociale.fr/10333

(3) Sa thèse est consultable sur le site d’archives ouvertes HAL These https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-03260336/

(4) dans Lecture Jeune, n° 179, 09/2021. http://www.lecturejeunesse.org/livre/lire-sans-livresn179-septembre-2021/

Journée pro : les vidéos (1)

La Journée Professionnelle annuelle de l’APDEN Nantes s’est tenue le mardi 15 octobre 2019, à l’INSPE d’Angers. Le thème cette année était « De Tim Berners Lee aux GAFAM : Perspectives historiques et enjeux du web, pour la culture professionnelle et les pratiques des professeur·es documentalistes ».

Le CAPES a eu trente ans, et le web aussi. Associer ces deux anniversaires nous a semblé une évidence au regard des changements sur le métier qu’ont pu avoir ces deux évènements.

Nous avons d’abord accueilli Benjamin Thierry (Maître de conférences en histoire contemporaine, Université Paris-Sorbonne), pour une conférence stimulante autour de l’histoire et les enjeux des réseaux de données, expliquant pourquoi une régulation politique de ces réseaux était nécessaire et urgente, « pour faire entrer le numérique dans le giron de la démocratie ».

Après une introduction qui a permis de reposer clairement la différence entre internet (infrastructures) et web (technologies d’accès à l’information), et resituer les grands jalons historiques des réseaux de données en prenant du recul avec les dates d’une histoire uniquement « technique » qui a tendance à dépolitiser les enjeux de la circulation des données, B. Thierry a développé trois grandes idées.

D’abord celle de la dimension autonomiste de ces technologies, qui pose problème. Leur divorce d’avec les règles d’encadrement politique, la centration des discours sur les enjeux techniques, est une question d’actualité, qui nécessite de mettre en place une régulation (exemple de la monnaie « Facebook » qui est une attaque contre la légitimité des États).

Puis B. Thierry a abordé la question de la confusion entre information et connaissance, qui existe depuis l’essor des réseaux de données, et qui appelle notre mobilisation. Cette confusion est entretenue par les acteurs commerciaux du web, qui cherchent à capter du temps d’attention et n’ont donc pas intérêt à lutter contre la diffusion des rumeurs, et fausses informations.

Enfin, la troisième partie de la conférence a été consacrée aux valeurs de l’élitisme et du pragmatisme technologique. La scission entre « les clergés techniques » et les utilisateurs est de plus en plus forte. Une réflexion commune, philosophique et politique est pourtant indispensable afin de d’envisager un modèle de régulation de ces réseaux de données.

Vous trouverez ci-dessous les captations de cette conférence :

Partie 1 :

Partie 2 :

Questions de la salle :

Journée pro 2019 : à vos agendas !

L’APDEN Nantes vous convie à sa journée professionnelle

le mardi 15 octobre de 9h à 16h30

à l’Espé d’Angers

L’INSCRIPTION est INDISPENSABLE

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Nous aurons l’honneur et le plaisir de recevoir Benjamin Thierry, spécialiste de l’histoire du web, et deux représentants de Framasoft, Frédéric Urbain et Frédéric Véron, pour deux conférences suivies d’un temps d’échange avec la salle.

Voici le déroulé de cette journée
9h : accueil café
9h30 : conférence de Benjamin Thierry
11h15 : Assemblée générale de l’APDEN Nantes
12h30-14h : pause déjeuner (pas de restauration sur place)
14h : intervention de Frédéric Véron et de Frédéric Urbain (Framasoft)
16h-16h30 : clôture de la journée

Nous vous espérons nombreuses et nombreux !

Un courrier de l’inspection aux chefs d’établissements, les invitant à vous laisser participer à cette journée de réflexion, est arrivé dans vos établissements.

Retour sur la Journée Professionnelle : les vidéos

La problématique retenue pour cette journée qui s’est tenue le 05 novembre 2018 était la suivante : « Des cultures de l’information à leur enseignement : le défi des professeur·es documentalistes »

Les cultures de l’information s’envisagent au pluriel, puisqu’elles réunissent quatre grands domaines : ce qui concerne l’information, mais aussi le numérique, les médias, et la communication. Elles sont le reflet des pratiques informationnelles d’une société, des pratiques professionnelles des nombreux métiers de l’information, du numérique, des médias et de la communication. C’est un champ très large, en perpétuel mouvement, complexe, qui nécessite une veille constante et l’effort d’interroger ses propres pratiques. Antonio Casilli nous en a donné des clés de compréhension.

Pour transmettre cette compréhension du monde, en construisant des séances et progressions pédagogiques, il faut d’abord s’appuyer sur des savoirs fondamentaux. C’est le travail de la didactique de l’info-doc, que mène Cécile Gardiès, sans lequel il n’y a pas d’enseignement possible.

Il s’agit ensuite de prendre du recul, en sachant tenir compte des pratiques et des représentations des élèves, en faisant le tri dans le foisonnement des matériaux et activités possibles. Enseigner l’information-documentation, c’est un défi à relever ! Le Capes a trente ans, des textes officiels mentionnent enfin l’existence d’un enseignement de l’info-doc par les professeur·es documentalistes… Mais toujours pas de programme, pas d’horaires dédiés, une discipline toujours en construction… un domaine méconnu par l’institution, par les collègues, et une relation peu explicitée entre info-doc et EMI.

Associer Antonio Casilli et Cécile Gardiès pour cette journée, c’est affirmer que les profdocs ont besoin de ces deux apports pour remplir leur mission pédagogique :
– acquérir ou enrichir leurs cultures informationnelles
– maîtriser leur champ disciplinaire et construire une expertise pédagogique et didactique

Chantier passionnant ! Et si l’enseignement agricole a institutionnalisé l’information-documentation, pourquoi l’éducation nationale ne le ferait pas ?

Vous trouverez ci-dessous les captations des deux interventions de la journée. Bon visionnement !

Antonio Casilli :

Partie 1

Partie 2

Partie 3

Cécile Gardiès

Partie 1 :

Partie 2

Partie 3

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